Au 3ème trimestre 2018, le chiffre d’affaires consolidé d’Umanis s’est établi à 50,3 millions d’euros, en progression annuelle de 13,1%. A l’issue des neufs premiers mois de son exercice, l’ESN a réalisé un chiffre d’affaires consolidé de 150,4 millions d’euros, en progression de 7,3% sur un an. En données pro forma, c’est-à-dire en intégrant les activités de CMS Group (consolidé en juillet dernier) depuis le 1 er janvier 2018, le chiffre d’affaires cumulé à fin septembre s’élève à 157,2 millions d’euros, en croissance totale de 12,2%.

Si le groupe a bien maîtrisé ses indicateurs opérationnels, notamment en matière de fixation des prix, grâce aux nouvelles offres (intelligence artificielle, bots, data science, deep learning, GDPR…)., il se plaint en revanche d’un contexte particulièrement concurrentiel sur le plan du recrutement dans les ESN (demande supérieure à l’offre de candidats disponibles et rareté des profils formés sur les nouvelles technologies) qui freine son développement. Il précise néanmoins qu’il va poursuivre l’intensification de ses actions en matière d’embauche et de fidélisation des collaborateurs.

Face à cette pénurie conjoncturelle de ressources et en l’absence de nouvelle acquisition intégrée avant la fin de l’exercice, Umanis revoit à la baisse son objectif de chiffre d’affaires 2018, désormais fixé entre 205 millions d’euros et 210 millions d’euros en données consolidées, contre 215 millions d’euros précédemment. En données pro forma, l’objectif de chiffre d’affaires ressort donc entre 212 millions d’euros et 217 millions d’euros, contre 222 millions d’euros précédemment. Cependant, grâce à la bonne maîtrise de ses indicateurs opérationnels, le groupe confirme son objectif de réaliser une marge opérationnelle courante supérieure à 9%. Il précise par ailleurs qu’il reste très actif sur plusieurs dossiers de croissance externe, en phase avec son positionnement stratégique centré sur la data. Rappelons que l’ESN a bénéficié en juin dernier d’un investissement minoritaire de LFPI (La financière patrimoniale d’investissement). Toutefois, la société reste majoritairement détenue et contrôlée par ses actionnaires de référence Laurent Piepszownik et Olivier Pouligny.