Chez Microsoft, on est sur un nuage. Grâce au Cloud, la firme de Redmond vient en effet d’annoncer des résultats supérieurs aux attentes de Wall Street. Le chiffre d’affaires du quatrième trimestre 2018 décalé grimpe de 17% en un an à 30,1 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient sur 29,21 milliards de dollars. Le bénéfice opérationnel bondit de 35% à 10,4 milliards de dollars. Affecté par une charge de restructuration de 306 millions de dollars, le bénéfice net progresse malgré tout de 10% à 8,9 milliards de dollars ou 1,14 dollar par action. « Une exceptionnelle réalisation des ventes a permis une croissance annuelle à deux chiffres du chiffre d’affaires au travers de tous les segments et une forte progression de nos priorités stratégiques, soutenue par la croissance de 53% des revenus du cloud commercial qui atteignent 6,9 milliards de dollars », se félicite Amy Hood, directrice financière de Microsoft, dans un communiqué.

La version entreprise d’Office 365 enregistre une croissance de 38% tandis que la version grand public de la suite affiche une progression plus modeste de 8%. Les revenus de Linkedin bondissent de 37% et ceux de Dynamics 365 s’envolent (+61%). Le chiffre d’affaires de l’activité Productivity & Business Processes progresse ainsi de 13% à 9,7 milliards de dollars.

Tirés par Azure dont le chiffre d’affaires bondit de 89%, les produits serveurs et les services cloud grimpent de 26%. Les services aux entreprises progressent de 8%. Tout cela permet à l’activité Intelligent Cloud d’enregistrer une hausse de 23% de son chiffre d’affaires qui atteint 9,6 milliards de dollars.

L’activité More Personnal Computing n’est pas en reste et affiche des revenus en croissance de 17% à 10,8 milliards de dollars. On retiendra tout particulièrement la progression de 25% du chiffre d’affaires de Surface et la hausse de 14% des revenus d’OEM Pro.

Sur l’ensemble de son exercice 2018, la firme de Redmond enregistre un chiffre d’affaires de 110,4 milliards de dollars, en croissance de 14% Le revenu opérationnel grimpe de 21% à 35,1 milliards de dollars. Après déduction d’une charge de 13,7 milliards de dollars résultant de la réforme fiscale votée à la fin de l’année dernière par le Congrès, le bénéfice net GAAP chute de 35% à 16,6 milliards de dollars, soit 3,88 dollars par action.