Hewlett Packard Enterprise a réduit de 300 millions de dollars ses prévisions de flux de trésorerie disponibles pour l’année en invoquant des contraintes d’approvisionnement dues à la l’épidémie de coronavirus, et a annoncé un chiffre d’affaires trimestriel inférieur aux prévisions, provoquant une chute de 5% du titre dans les échanges après-bourse.

Le chiffre d’affaires a reculé de 8% en année glissante pour s’établir à 6,95 milliards de dollars, alors que les analystes tablaient sur 7,21 milliards de dollars. Cette baisse est due principalement aux mauvais résultats des segments informatique (-15%) et stockage (-7%°), la situation macroéconomique toujours sous pression et les pénuries de composants ayant pesé sur les ventes. Les segments Intelligent Edge (+4%) et Calcul haute performance & Systèmes pour les missions critiques (+6%) affichant quant à eux de bonnes performances. Lors de la présentation des résultats, Antonio Neri s’est déclaré satisfait des réussites dans plusieurs domaines stratégiques. Il s’est tout particulièrement félicité des succès de GeenLake qui a gagné 65 nouveaux clients au cours du trimestre et compte désormais 800 entreprises clientes.

Malgré ce chiffre d’affaires décevant, la société a amélioré sa marge brute GAAP de 170 points de base en glissement annuel, laquelle s’établit à 32,8%. Des prévisions de taxes moins lourdes permettent par ailleurs au bénéfice net GAAP de bondir de 88% à 333 millions de dollars ou 0,25 dollar par action dilué. Sur une base ajustée, le bénéfice net est tombé à 575 millions de dollars, ou 0,44 dollar par action dilué, contre 590 millions de dollars, ou 0,42 dollar par action dilué un an plus tôt.

Pour l’ensemble de l’exercice 2020, HPE maintient des perspectives de BPA net dilué GAAP de 1,01 dollar à 1,17 dollar et des perspectives de BPA net dilué non-GAAP de 1,78 dollar à 1,94 dollar. La firme de Palo Alto s’attend à un flux de trésorerie disponible de 1,6 milliard de dollars à 1,8 milliard de dollars contre 1,9 milliard de dollars à 2,1 milliards de dollars prévus initialement, « pour tenir compte des perturbations actuelles de la chaîne d’approvisionnement liées au coronavirus ».