La société montpellieraine spécialisée en cybersécurité a lancé au début de l’été une offre de services d’administration des comptes à privilège et de contrôle d’accès à distance reposant sur la technologie de Wallix. Une offre qui a tout de suite suscité l’intérêt de ses clients : après trois mois de commercialisation, SNS Security dénombre une cinquantaine de prospects identifiés et revendique déjà plusieurs ventes effectives.

Conformément à sa stratégie, SNS Security a pris le temps de former ses équipes. Cinq de ses ingénieurs ont ainsi suivi un cursus de certification de Wallix. Un effort de certification récompensé du statut de partenaire gold de l’éditeur. Également partenaire de Fortinet, sur lequel repose l’essentiel de son activité, de SentinelOne et de Sekoia, SNS Security a atteint les plus hauts niveaux de certification de ces trois éditeurs.

Franck Burtin, directeur général de SNS Security (photo), estime que 30 à 40% des 850 clients de la société pourraient à terme être intéressés par l’offre Wallix. SNS Security adresse une clientèle de grosses PME et d’entreprises de taille intermédiaire (200 à 5.000 salariés), qui n’ont pas l’expertise pour administrer une solution comme celle de Wallix. D’où la fourniture de sa technologie sous la forme d’un service géré. L’abonnement à ce service comprend un droit d’usage de la licence, l’investigation, l’administration et le support. « On sent que les clients rentrent dans une phase de maturité sur ce sujet, souligne Franck Burtin. Les budgets sont là ».

Après avoir réalisé 8,3 millions d’euros de chiffre d’affaires (+50%) en 2021, SNS Security s’attend à dépasser les 13 millions d’euros cette année (+56%) et table d’ores et déjà sur une vingtaine de millions d’euros l’année prochaine. Passé de 50 personnes au début de l’année à 85 personnes actuellement, son effectif devrait atteindre une centaine de personnes au début de 2023.

Après la protection des postes de travail, l’EDR, le SIEM et l’administration des comptes à privilège, l’entreprise cherche désormais à compléter son portfolio dans le domaine du NDR (protection et détection des menaces réseau).

 

Crédit photo: Sébastien Boudot