Retour au vert du baromètre mensuel sur l’emploi des startups publié par Numeum en partenariat avec Motherbase. La précédente publication en avril avait laissé craindre un coup de frein brutal, avec le premier solde négatif de l’année et la suppression de 3600 emplois. Le ralentissement économique, les difficultés de financement et la pression mise sur la rentabilité étant vus comme autant de facteurs de blocage pour l’écosystème de la French Tech. Mais comme pour déjouer les pronostics, l’embauche est repartie de plus belle en mai, avec plus de 8 000 créations d’emplois.

Pour Numeum, ce rebond s’explique par la progression généralisée du nombre de startups créatrices d’emplois. Sur la base de son échantillon, elle estime que près d’une startup sur trois a créé au moins un emploi le mois passé. Le constat est encore bien meilleur sur le périmètre des scaleups du French Tech 120 avec 85% qui ont recruté en mai.

En avril la dégradation touchait toutes les régions. En mai l’amélioration est généralisée et l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes jouent à nouveau les locomotives avec respectivement plus de 4 500 et près de 750 emplois créés.

La reprise des créations d’emplois est aussi observée dans la majorité des secteurs même si quelques exceptions subsistent (Retail, SportTech, etc.)

« Ces nombreuses variations mensuelles signifient que l’emploi dans les jeunes pousses est un marché volatile, en constant mouvement », souligne Numeum. Malgré les suppressions d’avril, la balance reste largement positive avec près de 13 000 emplois en cumulé depuis janvier et 31 300 emplois sur un an.