Face à un parterre de 900 développeur·se·s et 40.000 spectateur·rice·s connecté·e·s en ligne, Open AI vient de mettre en avant des chatbots personnalisables cette semaine.

« On pourra les adapter à ses besoins sans savoir coder », précise le PDG et co-fondateur de l’entreprise, Sam Altman, qui envisage un monde où chacun·e aura son intelligence artificielle personnalisée qui travaillera à sa place.

OpenAI prévoit de lancer prochainement un « GPT Store » – sur le modèle de l’AppStore – pour y vendre ces ‘agents’ personnalisés. La société propose aux développeur·se·s de se lancer et commercialiser des robots conversationnels sur la future boutique en ligne. D’après Sam Altman, plus de 100 millions de personnes dans le monde utilisent déjà ChatGPT chaque semaine.

L’entreprise est désormais très loin de ses débuts en tant qu’association à but non lucratif. Elle veut générer un profit substantiel, ne serait-ce que pour couvrir ses frais juridiques importants à venir. Plusieurs journaux – dont le New York Times – menacent déjà d’engager des actions judiciaires contre OpenAI pour infraction à la propriété intellectuelle.

Selon une étude récente du cabinet Deloitte, 80% des Français·e·s interrogé·e·s sont favorables à une réglementation des intelligences artificielles.