Un livre blanc d’IDC révèle que si la grande majorité des grandes entreprises françaises sont encore attachées au modèle CAPEX traditionnel pour leurs dépenses informatiques, elles explorent d’autres pistes.

 

IDC vient de publier à l’initiative du groupe Econocom, un livre blanc sur le financement et le pilotage des actifs informatiques. Le document s’appuie sur sur une enquête réalisée au printemps dernier auprès de 82 grands comptes employant plus de 1.000 salariés sur la France, en interrogeant chaque fois les directions informatiques et les directions administratives et financières. Pour affiner les résultats, les enquêteurs ont également effectué 6 entretiens en face à face.

Il en ressort que pour répondre à la fois à des besoins accrus et à une baisse des ressources financières due au contexte économique difficile, laquelle impose une préservation de la trésorerie, les entreprises ont bien souvent (73% des réponses) recours à la renégociation des contrats avec les fournisseurs. Une petite majorité (54%) opte également pour une annulation des projets, l’augmentation du cycle de vie des équipements étant acceptée par 46% des grands comptes. Notons enfin que le recours à l’offshore des centres de support n’apparaît que dans 13% des réponses. Toutes ces mesures n’ont toutefois de valeur que dans un modèle CAPEX (dépenses en capital) traditionnel, encore très largement en vigueur.

Cependant, pour préserver l’investissement, les entreprises expérimentent peu à peu le modèle OPEX (charges d’exploitation). Dans ce cas, c’est l’externalisation des services managés qui paraît être la piste la plus intéressante, 31% des entreprises interrogées l’ayant déjà adopté. Le recours au crédit bail recueille quasiment autant d’adeptes, 30% des sondés y ayant recours. Le « computing on demand » et les SaaS, se situant loin derrière avec chacun 15% des suffrages. Ces nouveaux modes de représentent qu’une faible part des dépenses informatiques. Il n’en est pas moins vrai qu’ils sont amenés à se développer.