Depuis qu’Oracle a décidé de modifier son modèle de tarification de Java par employé·e plutôt que par utilisateur·rice en janvier 2023, les DSI jonglent avec des fortes hausses de coûts de licences Java.

Récemment interviewé par The Register, Martin Thompson, fondateur d’ITAM Review, estime que les entreprises pourraient économiser près de 50% sur leurs coûts de licences en optant pour d’autres solutions, notamment des solutions open source.

Pas si simple dans les faits. « Les temps d’arrêt non planifiés de ces types d’applications représentent un coût bien plus important que le non-fonctionnement d’un lecteur de PDF », explique Simon Ritter, directeur technique adjoint d’Azul, qui a travaillé sur des projets Java chez Oracle et Sun Microsystems. « C’est là que la DSI intervient. Si l’on envisage de migrer d’Oracle vers une distribution OpenJDK, la direction doit être impliquée pour comprendre les risques. Quel est le rapport coût-bénéfice ? Quelles sont nos alternatives ? Allons-nous en avoir pour notre argent ? Obtiendrons-nous le même service ? Toutes ces questions se posent. Comme il s’agit d’une application d’entreprise critique, le directeur des systèmes d’information doit être impliqué ».

Et pourtant, selon une étude d’Azul, seuls 14% des abonné·e·s à Oracle Java prévoient de rester sur l’environnement d’exécution de Big Red. Les autres envisagent de transférer une partie ou la totalité de leurs applications hors des environnements Oracle.