La cybersécurité française ouvre aujourd’hui son Campus Cyber à La Défense, dans les 13 étages de la tour Eria. Cet espace de 26.000 mètres carrés va regrouper près de 1.800 professionnels du service public et du secteur privé qui pourront ainsi coopérer pour mener ensemble des actions de défense des systèmes d’information et de réponses aux menaces.
Par acteurs du service public, on entend des fonctionnaires de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (l’Anssi), de la gendarmerie et des services de renseignement. Quant aux acteurs du secteur privé, cela ira des start-ups, comme Gatewatcher, Quarkslab ou Sekoia, aux grands groupes tels qu’Atos, Bouygues, Capgemini, Orange ou encore Thales.
L’État est actionnaire majoritaire du campus cyber, avec 45% du capital de l’entreprise. Le gouvernement du Président Macron l’a surnommé un « lieu totem », une vitrine du savoir-faire hexagonal en matière de lutte contre les cybermenaces. Il a nommé l’ancien PDG d’Orange Cyberdefense, le belge Michel Van Den Berghe, en tant que directeur du lieu.
Il a été décidé qu’au-delà des « membres » nationaux, des entreprises internationales pourraient également s’installer dans le campus cyber, en qualité de « partenaires ». Ce sera le cas des sociétés américaines Amazon, Cisco, Dell, IBM et Oracle, par exemple. Chaque partenaire verse 20.000 euros par an et peut ainsi se livrer à des prestations à l’intérieur du Campus Cyber.
Michel Van Den Berghe précise que le campus cyber n’accueille toutefois que des acteurs de la cybersécurité.