Afin d’harmoniser la mesure de l’empreinte carbone des acteurs des télécoms, l’autorité française de régulation des télécoms (Arcep) et l’agence française de la transition écologique (Ademe) proposent un cadre méthodologique commun après avoir analysé les écarts d’évaluation de trois études : Ericsson 2018, Shift Project 2021 et Ademe-Arcep 2022.

Pour ce faire, un comité d’experts techniques s’est basé sur le référentiel L.1450 de l’Union internationale des télécommunications (UIT), défini en 2018, et propose 15 pistes d’amélioration qui prennent notamment en compte la consommation des ressources naturelles, la protection de la biodiversité et la progression rapide de technologies énergivores telles que la blockchain (cf. minage des cryptomonnaies), l’intelligence artificielle et l’internet des objets (cf. apprentissage automatique).

Fondé à la fin 2020 à l’initiative de l’Arcep et de l’Ademe, le comité d’experts techniques sur la mesure est présidé par Catherine Mancini de la société Nokia et regroupe des opérateurs et fournisseurs télécoms (Altice (SFR), Bouygues Telecom, Iliad (Free), Orange, Huawei, Cisco, Intel, Apple, AWS, Google), ainsi que des chercheur·se·s et des think tanks environnementaux.