En avril dernier, l’administration américaine interdisait à ZTE de se fournir en composants aux Etats-Unis, notamment pour avoir commercé avec l’Iran et la Corée du Nord malgré l’embargo décidé par les Américains à l’encontre de ces deux pays. Déjà condamné par le gouvernement US le fabricant chinois n’avait pas respecté ses obligations.
A la fin du mois dernier, à la demande du président chinois Xi Jinping, Donald Trump s’emparait de l’affaire et promettait de lever l’interdiction sous conditions. Le secrétaire d’Etat au Commerce, Wilbur Ross, qui a hérité du dossier a trouvé un accord. Il prévoit le paiement par ZTE d’une amende d’un million de dollars et le dépôt sur un compte séquestre de 400 millions de dollars. Il prévoit également le recrutement par ZTE de compliance officers (responsables de la conformité) américains, ainsi que des changements au sein du management et du conseil d’administration de l’entreprise dans un délai de 30 jours.
ZTE va donc à nouveau passer commande chez Qualcomm, un de ses principaux fournisseurs de composants, et pouvoir reprendre le cours normal de ses activités.
Une décision qui ne plaît ni aux responsables de la sécurité US, ni à une partie du Congrès, y compris des sénateurs républicains en vue comme Marco Robio, qui fut candidat malheureux à l’élection présidentielle.