Xerfi publie une nouvelle étude intitulée « Le marché de la cybersécurité à l’épreuve de nouveaux défis –  Directive NIS 2, tensions sur les coûts, concurrence accélérée : quelles perspectives à l’horizon 2024 ? ».

Pour le cabinet d’études, la prise de conscience des risques et des coûts des cyberattaques par les entreprises et les autorités publiques aura fait progresser le marché français de plus de 9% cette année à 4,7 milliards d’euros. Les jeunes pousses tricolores ont également bien tiré leur épingle du jeu en levant un montant record de 630 millions d’euros entre juin 2021 et juin 2022.

C’est toutefois le nouveau cadre réglementaire qui devrait donner un coup de fouet au marché ces deux prochaines années.

« Validée en juin 2022 pour une mise en application attendue en 2024, la directive NIS2 va ainsi entraîner une explosion du nombre d’entreprises et administrations publiques soumises à des obligations renforcées en matière de cybersécurité », rappelle Alexis Jouan, l’auteur de l’étude. Xerfi prévoit ainsi une accélération de la croissance du marché qui devrait grimper à 15% en 2023 et à 20% en 2024.

A contrario, la dégradation de la conjoncture économique et surtout le manque de personnel chez les opérateurs sont deux éléments qui vont brider la croissance et l’empêcher d’atteindre son plein potentiel. Les acteurs de la cybersécurité devront donc poursuivre leurs efforts de recrutement et de fidélisation des talents, tout en misant sur la formation initiale et professionnelle. Ils utiliseront aussi les stratégies de diversification (nouveaux débouchés, nouveaux segments de clientèle, nouveaux marchés) pour générer des revenus supplémentaires.