Selon une étude menée par Arcadis, la France figure à la neuvième position du Top 10 des pays où il fait bon installer un data center. La société d’ingénierie et de conseil basée aux Pays-Bas précise que les Etats-Unis, le Japon et Singapour occupent les trois marches du podium.

D’après le communiqué, une cinquantaine de marchés intérieurs ont été étudiés et l’index prend en compte les critères suivants : PIB par habitant et taille du marché intérieur, facilité à obtenir les autorisations d’urbanisme, prix de l’électricité, sécurité énergétique, cybersécurité, niveau d’équipement en haut débit et bande passante moyenne.

Arcadis rappelle que ce rapport va dans le sens de la volonté politique du Gouvernement français, citant le Ministre de l’Economie, des Finances et de la Relance, Bruno Le Maire, qui déclarait en 2019 vouloir faire de la France « la première terre d’accueil de data centers en Europe ».

« Ces implantations massives soulèvent néanmoins des interrogations majeures, sur l’impact foncier à long terme et l’intégration urbaine ou encore la faible création locale d’emplois », précise Nicolas Boffi, Directeur du Développement d’Arcadis à Paris.

Notons également que, depuis début 2021, la loi oblige les centres de données à prendre des engagements juridiquement contraignants auprès de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse). De plus, les mesures de soutien du Gouvernement concerneront les data centers dits « vertueux ». Ainsi, dès 2022, les centres de données devront respecter des bonnes pratiques pour bénéficier du tarif réduit de la TICFE (taxe intérieure sur la consommation finale d’électricité). D’ici à 2030, ils devront réduire leur consommation énergétique de 40 %.