2022 a été une année de croissance record pour Iliad. Avec un chiffre d’affaires de 8,4 milliards d’euros, les revenus de la maison mère de Free affichent une croissance organique de 6,9%. Une performance à rendre jaloux le géant Orange dont la croissance a été de 0,6% sur la même période.

L’opérateur revendique la plus forte croissance organique parmi le top 15 des groupes télécoms en Europe, tirée par la hausse du nombre d’abonnés sur les trois marchés où il opère : la France, l’Italie et la Pologne. Avec ses 45,9 millions d’abonnés, dont 2,7 nouveaux clients captés sur l’ensemble de l’année, Iliad se classe désormais au 6e rang des opérateurs en Europe.

Dopée par la fibre (885.000 nouveaux abonnés), la base de clients fixe enregistre en France un gain de 255.000 abonnés pour s’établir à 7,18M dont 4,66M d’abonnés à la fibre (soit 65%). Le chiffre d’affaires progresse de 6,7% à 3 milliards d’euros. Le B2B est un levier de croissance avec un chiffre d’affaires de 200 millions d’euros et une hausse de près de 40% sur l’offre FreePro.

Côté mobile, la base de clients totale progresse de 607.000 abonnés nets, ce qui fait de Free le leader sur les recrutements. La base de clients mobile atteint 14,2M d’abonnés et son chiffre d’affaires progresse de 4,7% à 2,2 milliards d’euros.

Le groupe compte ainsi 21,3M d’abonnés en France et réalise un chiffre d’affaires de 5,5 milliards d’euros en hausse de 6,9% sur un an. En Italie le groupe a acquis un million de nouveaux abonnés  et ses revenus sont en hausse de 15,5% à 927 millions d’euros. En Pologne, avec 687.000 nouveaux abonnés, l’activité s’élève à 1,9 milliards d’euros, en progression de 19,2%.

« Les résultats 2022 traduisent une triple dynamique d’investissement, d’innovation et de conquête. Dans un contexte d’hyperinflation et de concurrence acharnée, nos résultats économiques sont très solides dans nos 3 pays », commente dans un communiqué Thomas Reynaud, DG du Groupe Iliad.

Ces bonnes performances permettent à Iliad de publier un bénéfice net en hausse de 44,1% en 2022, à 758 millions d’euros. Les lourds investissements du groupe (2,14 Md€ en 2022) conduisent toutefois à une augmentation de l’endettement net qui atteint 10,8 milliards d’euros au 31 décembre contre 8 milliards d’euros un an plus tôt.

« Malgré un contexte économique complexe à appréhender, les solides fondations du groupe permettent d’envisager 2023 avec confiance », déclare la direction du groupe sans apporter de prévisions chiffrées.