Iliad vient de publier ses résultats du troisième trimestre, que la maison-mère de Free qualifie de « trimestre de conquête et de croissance », avec un cap des 17 millions d’abonnés franchi, dont plus de 11 millions pour le mobile..

Le groupe revendique 390.000 nouveaux abonnés mobiles recrutés sur la période, soit une part de marché de 16%, et la place de deuxième recruteur sur le trimestre dans le fixe (haut débit et très haut débit) avec 91.000 nouveaux clients.

Au cours du trimestre, Iliad a généré un chiffre d’affaires de 1,11 milliard d’euros, en hausse de 5,3%, soit 651 millions d’euros pour le fixe (+1,4%) et 463 millions pour le mobile (+11,4%).

Pour le second trimestre consécutif, Free enregistre plus de recrutements sur son offre mobile à 19,99 euros/mois (15,99 euros/mois pour les abonnés Freebox) que sur son offre à 2 euros/mois (0 euro/mois pour les abonnés Freebox), améliorant ainsi le mix d’abonnés. En revanche, le chiffre d’affaires provenant de la vente des terminaux est en recul. Une baisse que le groupe impute notamment aux succès des terminaux entrée de gamme et à la période de vacances estivales, peu propice à l’achat de terminaux.

Côté fixe, Iliad se félicite de la stabilité de l’ARPU haut débit et très haut débit qui atteint 34,50 euros malgré des effets saisonniers défavorables (plus faible consommation de services audiovisuels à valeur ajoutée : VOD, abonnements).

Sur 9 mois, le chiffre d’affaires du groupe progresse de 6,4% par rapport à 2014 pour atteindre 3,27 milliards d’euros, soit 1,34 milliard pour le mobile (+15,7%) et 1,93 milliard d’euros pour le fixe (+0,8%).

Iliad revendique pour le troisième trimestre la mise en service de 657 nouveaux sites 4G. Cela positionne Free comme le premier opérateur en terme de déploiement de sites 4G, avec près de 54% des mises en service sur la période. Sur les 9 premiers mois de l’année, près de 2.550 sites ont été mis en service permettant ainsi d’atteindre au 30 septembre 4.648 sites 4G, soit une couverture de 57% de la population. Free qui – comme les autres opérateurs – avait pour obligation de couvrir 25% du territoire au 11 octobre 2015, a donc fait mieux que respecter ses engagements.