D’après IDC, les dépenses informatiques européennes (y compris les logiciels, le matériel et les services informatiques) ) baisseront de 4,7% en 2020 et atteindra 487 milliards de dollars en raison de la crise de Covid-19 qui continue de peser sur l’économie du Vieux Continent. Bien que de nombreux pays assouplissent les mesures de confinement, les entreprises continueront de faire face à d’importants défis tout au long de l’année et des secteurs tels que les transports et les services personnels et aux consommateurs seront les plus touchés avec une baisse de 11,6% des dépenses en TI cette année.

Selon le cabinet d’analyse, la reprise sera réelle mais lente pour les hôtels, bars et cafés particulièrement affectés par la crise. En revanche, les administrations, l’enseignement et le secteur de la santé qui utilisent notamment la technologie pour gérer les gestes barrières ou la télémédecine seront moins touchées.

« Pendant la pandémie de Covid-19, de nombreuses entreprises ont dû s’adapter rapidement à une nouvelle normalité », commente dans un communiqué Andrea Minonne, analyste de recherche senior, IDC Customer Insights & Analysis. « La technologie a aidé dans de nombreux domaines, du travail intelligent à l’enseignement à distance, en passant par le contrôle des actifs à distance et l’automatisation. Les technologies émergentes telles que l’IA, la blockchain, la réalité augmentée/virtuelle, les robots et les drones ont aidé les entreprises à s’adapter à une nouvelle norme. D’une part, COVID- 19 a créé un environnement difficile pour que les entreprises investissent dans l’innovation et cela a provoqué une baisse des dépenses informatiques. D’un autre côté, les technologies émergentes représentent un moyen d’aider les entreprises et la société à répondre à la crise. »

IDC a classé les différents secteurs d’activité dans cinq catégories en fonction de leur réaction la crise : impact très négatif (transports, services personnels et aux consommateurs), impact limité (industrie, commerce de gros et de détail), neutre (finance, utilities, telcos & médias, service professionnels), impact moyennement positif (administrations et éducation) et impact très positif (santé).