Le 8 novembre, lors d’une réunion du comité social d’entreprise d’IBM France, la direction annonçait que la filiale ne serait pas épargnée par le plan de « rééquilibrage des effectifs » qui se traduira par le départ de 30.000 à 40.000 salariés dans le monde.

Vendredi, à l’occasion d’une nouvelle réunion avec les organisations syndicales, la direction a donné plus de précisions sur l’ampleur des départs. Selon la CFDT, entre 1.180 et 1.385 postes devraient être supprimés, ce qui représente 24 à 28% des salariés de la filiale.

Dans le détail, la BU GTS serait amputée de 510 à 580 postes, GBS de 160 à 220 postes, Global Market de 120 à 140 postes, la BU Systems de 100 à 120 postes, le support de 170 à 190 postes. Même la BU Cloud et cognitive, pourtant considérée comme stratégique, perdrait entre 100 et 120 salariés. Les chiffres exacts des départs devraient être communiqués le 8 décembre.

Il s’agit du plan social le plus important d’IBM France depuis les années 90 constate le syndicat. « Alors qu’IBM France a publié une mise à jour récente de l’estimation de son résultat d’exploitation prévisionnel 2020 à près de 80 millions d’euros, la CFDT déplore que ces futurs bénéfices soient entièrement dédiés au plan de suppression de postes plutôt qu’à la sauvegarde des emplois », ajoute la CFDT qui indique qu’elle va consulter les salariés et discuter avec les autres organisations syndicales « pour envisager des réponses communes, fortes et pertinentes ».