À l’occasion de la première commission sociale paritaire de son plan de départs volontaires de 2023, la direction d’IBM vient de préciser dans quelles équipes se trouvent les 114 postes concernés ainsi que les périodes envisagées en 2023 pour ces départs.

Dans le détail : 24 postes liés à la chaîne logistique, 23 en client engineering, 20 chez FranceLab Software et 20 TLS,12 postes dans le Marketing, 10 dans le Go-to-Market et 5 chez Expert Labs. La première vague de départs est prévue en juin prochain et la seconde en septembre, pour les personnes travaillant dans le commercial-marketing.

La direction d’IBM se dit confiante dans sa capacité à réunir les 114 volontaires.

Selon la CFDT, « IBM justifie ce plan, sans tromper personne, du fait du manque d’activité et de la globalisation de certains services en Europe ou aux USA. La France n’est plus qu’une larme dans l’océan (s’asséchant) d’IBM ».

Le syndicat estime que ce nouveau Plan de Sauvegarde de l’Emploi (PSE) est moins favorable aux salarié·e·s que celui de 2021 et demande des mesures équivalentes à celles du PSE de 2021. « Nous pensons que c’est un signe désastreux et qui montre qu’IBM persiste à dégouter les salariés de leur travail ; très mauvais signe pour le futur d’IBM et des salariés qui resteront ».

Et les élu·e·s de la CFDT d’ajouter : « Nous constatons qu’IBM met une pression indue sur les populations commerciales et non commerciales (…) Cela contribue à semer l’angoisse, à déstabiliser les salariés et entretient un cercle vicieux qui conduira à dégouter les nouveaux IBMers qui voudront partir dans un futur plan. Cela est totalement irresponsable de la part d’IBM alors que le gouvernement justifie sa réforme des retraites par la mise en place d’actions pour garder les seniors dans l’entreprise ».

Le plan passe d’autant plus mal qu’IBM France SAS est bénéficiaire (60 M€ en 2021), dispose d’une importante réserve de trésorerie et perçoit le crédit impôt recherche (CIR).