Spie Com se réorganise pour offrir un guichet unique à ses clients franciliens. Deux directions d’activités voient le jour, l’une dédiée aux grandes entreprises, l’autre aux PME et aux opérateurs.

 

Spie Communications Ile-de-France troque son ancienne organisation par métiers pour une nouvelle organisation par clients. « L’idée est de simplifier notre approche clients et de gagner en lisibilité, explique Christophe Boytchev, fraîchement nommé directeur des activités grandes entreprises. Auparavant, un même client avait plusieurs interlocuteurs selon qu’il avait besoin de services d’infrastructures IP, de câblage ou d’applicatifs. Désormais la majorité des projets mêlent ces différentes composantes. D’où la nouvelle organisation qui consacre cette convergence des métiers».

 

Concrètement, les trois anciennes directions d’activité (PME, applicatifs & infogérance et services réseaux et infrastructures) sont réorganisées en deux nouvelles directions, l’une dédiée aux grandes entreprises (DGE) et l’autre aux PME et aux opérateurs (DEO).

 

 

La première, compte 440 personnes, pèse 67 millions d’euros de chiffre d’affaires et a donc à sa tête Christophe Boytchev, ex-patron de la Direction applicatifs & infogérance. Elle est elle-même structurée en cinq centres de profits : trois départements intégration orientés par secteurs d’activité (Banques/assurances, Public et Industrie & services), un département services et un département conseil. La seconde compte 200 personnes, réalise 56 M€ de CA et est dirigée par Damir Delic, ex patron de la direction des services réseaux et infrastructures.

 

 

« Cette réorganisation, avalisée par les instances représentatives mi-janvier, se fait sans suppressions d’emploi, précise Christophe Boytchev. Mais c’est bien entendu l’occasion de redéfinir les processus et les méthodes ». Une transformation toujours en cours.

 

 

Pour l’exercice en cours, Christophe Boytchev table sur une croissance prudente de l’ordre de 5%. « Pour l’instant, nous n’avons décelé aucune menace pour notre activité, déclare-t-il. Nous avons réalisé une bonne fin d’année et un bon mois de janvier. Seule incertitude : nous n’avons pas de visibilité au-delà de juin. Mais nous sommes confiants : les services récurrents représentent 40% de nos revenus, ce qui devrait contribuer à amortir un hypothétique ralentissement des projets ».