Le constructeur et opérateur luxembourgeois de datacenters Etix Everywhere annonce l’acquisition de 100% du capital de NeoCenter Ouest (ex-HITS Datacenter). Ce dernier exploite deux datacenters l’un à Saint-Herblain (dans la première couronne nantaise) et l’autre à la Roche-sur-Yon. Le premier a ouvert en 2010 et le second en 2014. L’entreprise revendique 150 clients et un chiffre d’affaires de 3,6 millions d’euros en 2017. Après s’être appelée NeoCenter Ouest pendant 6 ans suite à la prise de participation en 2013 pour 35% du capital de l’opérateur Neo Télécom – racheté depuis par Zayo et sorti du capital durant l’été 2017 – la société est rebaptisée Etix Everywhere Ouest.

De son côté, Etix Everywhere s’est d’abord fait connaître en France via son activité de construction de datacenters, notamment pour le compte Bull, avant de mettre l’accent sur l’exploitation de datacenters en colocation. Installée en France depuis 2015 avec une équipe locale, la société exploite actuellement trois datacenters de proximité, à Lille, Nantes et Olonne-sur-mer. Des unités affichant de 170 à 250 m2 de surface utile et de 190 à 300 kilowatts de capacité électrique.

Le cofondateur de NeoCenter Ouest, Fabien Richard rejoint Etix Everywhere en tant que directeur général France. Louis Blanchot, qui occupait ce poste depuis l’ouverture de la filiale française en 2015, a été nommé directeur Europe de l’Ouest .

Avec l’acquisition de NeoCenter Ouest, Etix Everywhere se présente désormais comme le leader incontesté sur la région Pays de la Loire-Vendée avec quatre datacenters en exploitation. Un cinquième est d’ores et déjà en projet.

Mais ses ambitions ne se limitent pas à la région Ouest, ni même à la France. L’entreprise, qui opère outre ses trois datacenters français, six datacenters à l’étranger (Belgique, Islande, Suède et Maroc), ambitionne de se constituer réseau international de datacenters de colocation. Cinq nouvelles unités devraient livrées dans les prochains mois au Ghana, au Brésil et en Colombie. Et une dizaine d’autres projets sont d’ores et déjà prêts à démarrer.

Pour financer cette stratégie, Etix avait levé 15 M€ lors d’un tour de table en 2015 qui avait permis aux fonds d’investissement InfraVia et Tiger Infrastructure Partners de rentrer au capital. Et en mai dernier, l’entreprise a annoncé l’entrée à hauteur de près de 41% d’un troisième fonds, le spécialiste des services financiers en ligne japonais SBI Crypto Investment, via une augmentation de capital.