Connu pour sa solution de pilotage des infrastructures virtuelles DC Scope, Easyvirt s’apprête à annoncer sur le GreenTech Forum, prévu les 1 et 2 décembre à Paris, la disponibilité d’un outil de mesure carbone des infrastructures IT, CO2 Scope.

Easyvirt proposait déjà un onglet « green » dans DC Scope, qui permettait de mesurer l’énergie consommée par les machines virtuelles VMware et dans une moindre mesure la consommation des VM AWS et Azure. La nouveauté de CO2 Scope est d’étendre la mesure à l’ensemble des infrastructures IT : serveurs physiques et virtuels, mais également équipements réseaux, infrastructures de stockage, etc., explique Martin Dargent, directeur général de la société (photo).

Pour une estimation la plus juste possible de l’impact carbone des infrastructures sur l’ensemble de leur cycle de vie, Easyvirt prend en compte l’énergie électrique qu’elles consomment effectivement lorsqu’elles sont sous tension mais également l’énergie consommée pour les produire, les transporter et les traiter lorsqu’elles arrivent en fin de vie. Pour estimer la consommation des infrastructures cloud, l’éditeur s’appuie sur le projet open source Cloud Carbon Footprint.

Au-delà de la mesure de l’impact carbone, CO2 Scope apporte aussi des leviers d’optimisation. La solution est ainsi capable de déterminer si une infrastructure est suffisamment utilisée, s’il est justifié de basculer vers des serveurs plus efficients ou de migrer vers une infrastructure cloud plutôt que locale.

CO2 Scope s’adresse plus volontiers à des profils de managers (DSI, responsable greenOps…) plutôt que qu’aux profils techniques (responsables d’infrastructure, architectes…) que vise DC Scope. L’offre sera disponible sous forme de licences en mode achat ou en souscription au nombre d’éléments supervisés.

Easyvirt emploie une dizaine de personnes et réalise environ 1 M€ de chiffre d’affaires annuel sur un portefeuille de près de 150 clients. Elle compte une dizaine de partenaires actifs en France, tels que Axians, Cheops Technology, HelpLine ou Scasicomp. La société commence également à développer sa présence à l’international, notamment aux USA.