Ah, ce merveilleux monde virtuel dans lequel nous surfons chaque jour. Cet univers digital rempli de cloud, de wi-fi, de recherches internet par milliers qui nous font surtout oublier l’impact environnemental lié à notre consommation excessive de nouvelles technologies.

Longtemps considéré comme vert, comparé aux autres industries, le numérique est en vérité lui aussi responsable du réchauffement climatique. Derrière chaque message, appel téléphonique, email, vidéo téléchargée ou envoyée… se cache un véritable centre de données. Et toute cette consommation d’énergie, nous ne la voyons pas.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone ?

L’empreinte carbone se définit par la quantité de CO2 émise par une activité, une personne, un groupe ou une organisation par sa consommation en énergie et en matières premières.

Ce gaz à effet de serre contribue au réchauffement du climat et se traduit par la quantité en surface de forêt nécessaire pour émettre ce dioxyde de carbone.

L’opinion populaire dit qu’avec internet, la pollution va diminuer. Et oui, tout est dématérialisé, on utilise désormais des emails et des messageries instantanées, moins de papier et de transport pour transmettre nos messages. C’est exact, mais ce n’est pas pour autant que la planète est à l’abri de la pollution. L’arrivée d’internet a bouleversé notre quotidien et a considérablement augmenté notre consommation de données numériques. Or, pour stocker toutes ces données il faut des datas qui elles, ont un énorme impact sur l’environnement, car ce sont des infrastructures pharaoniques.

En bref : cliquer, c’est polluer.

Quels sont les chiffres ?

8,6 millions de Data Center dans le monde en 2017 = 2% des émissions de CO2 mondiale

Internet  = pollue + que les avions soit 10% de l’électricité mondiale

1 recherche internet = 5g de CO2

140 millions de recherches internet /heure soit 1000 allers-retours Paris – NY

1 transfert de données  sur une clé USB = 100g de CO2

1 mail avec 1 pièce jointe d’1 Mo = 19g de CO2 soit 1ampoule allumée pendant 1h

Les spams  émettent autant que 3 millions de voitures

1 mail stocké pendant 1 an = 10g de CO2

500 mails supprimés = 1 arbre sauvé

204 millions d’emails envoyés / minute dans le monde soit 3,4 millions à la seconde

Vous comprenez pourquoi nous nous sommes penchés sur l’empreinte carbone de nos emails.

Comment pollue un email ?

On peut se demander comment un simple envoi d’email peut avoir des répercussions sur notre planète. Et pourtant, c’est une source de consommation d’énergie absolument énorme. En majeure partie en raison de la grande quantité de courriels envoyés dans le monde (3,8 milliards en 2018).

Derrière l’envoi et le stockage d’un email se cache un réseau internet et des serveurs informatiques qui travaillent toute l’année, 24 h/24, 7 j/7. Ces machines ont certes considérablement amélioré nos échanges et le partage d’informations, mais elles ont aussi engendré des effets ravageurs en matière de consommations d’énergie et d’épuisement des ressources.

19 grammes de CO2, c’est ce que laisse comme empreinte carbone l’envoi d’un email. Le bilan se multiplie considérablement en l’envoyant à plusieurs destinataires et selon la taille de la pièce jointe.

Bref, ceux qui s’imaginent que l’email, de par sa nature dématérialisée, possède des vertus écologiques tomberont sans doute de haut.

Quelles solutions ?

Les gestes à adopter pour surfer sur le web :

  • Utiliser des mots clés précis pour limiter le nombre de requêtes web
  • Saisir directement l’adresse du site dans la barre de navigation
  • Utiliser un moteur de recherche écolo

Pour nos envois d’emails :

  • Faire le tri de ses emails productifs ou non
  • Se désabonner des newsletters que l’on ne lit pas
  • Supprimer nos anciens emails et vider notre corbeille
  • Ne pas multiplier le nombre de destinataires
  • Limiter l’envoi ou compresser nos pièces-jointes

Et pour notre quotidien :

  • Stocker en local ses données (disque dur)
  • Mettre en veille ou éteindre son ordinateur

 

 

Par Mélina Guilley, service Marketing de mailinblack