L’éditeur texan de logiciels d’entreprise va séparer ses activités en deux entités dès 2025 à la demande de KRR, son fonds d’investissement new-yorkais depuis 2018. Son activité dédiée aux mainframes conservera le nom de BMC tandis que son activité d’informatique distribuée (Digital Service and Operations Management) sera baptisée Helix.
« La société qui portera le nom de BMC comprendra les BU Intelligent Z Optimization & Transformation et Digital Business Automation, qui se concentrent sur l’informatique hybride et l’infrastructure logicielle axée sur l’intelligence artificielle. Parallèlement, Helix comprendra l’activité Digital Service and Operations Management de la société mère, qui se concentre sur « l’accélération de l’innovation, la réussite des clients et l’application de l’IA dans l’ensemble du secteur des services numériques et de la gestion des opérations », détaille le communiqué.
« La création de deux sociétés replace chacune au cœur de sa mission, avec une spécialisation plus poussée et une focalisation sur l’industrie verticale », déclare Ayman Sayed, le CEO de BMC (cf. photo). « KRR disposera ainsi de deux sources potentielles de financement et pourra générer des taux de croissance encore plus élevés pour obtenir une évaluation plus haute ». Rappelons que, l’an dernier, BMC visait un retour en bourse.
« L’activité mainframe représente environ deux tiers du chiffre d’affaires total de l’entreprise, soit environ 1,5 milliard de dollars », rappelle le cabinet d’études IDC, tandis que « les activités distribuées rapportent 800 millions de dollars de chiffre d’affaires environ ». Et d’ajouter : « Chaque entité pourra s’associer avec des fournisseurs qui auraient pu être considérés comme concurrents auparavant ».
On ne sait pas encore si tout le monde conservera son emploi chez BMC du fait de cette scission mais l’entreprise dit vouloir « augmenter nos talents existants pour offrir des opportunités de croissance et de développement de carrière dans les deux entreprises ».