Souhaitant améliorer ses marges, Micropole a procédé au deuxième semestre à une revue détaillée de ses activités et de son organisation, laquelle s’est traduite par des désinvestissements sur quelques activités et par des cessions.
L’ESN a ainsi cédé son agence de Toulouse, axée principalement sur l’accompagnement des PME locales. Elle a également décidé d’arrêter le développement commercial dans la région PACA, générant ainsi une baisse du chiffre d’affaires local de 16%, pour renforcer ses implantations dans d’autres régions (Centre-Est, Grand Ouest, Nord). Elle a par ailleurs cédé sa participation dans le spécialiste de la BI WeQan en Belgique. Enfin, tout en maintenant des partenariats privilégiés avec les éditeurs les plus innovants sur leurs marchés, elle a fait le choix de recentrer ses ventes de logiciels vers des solutions à fort potentiel de marge, ce qui a entraîné une baisse de 14% des ventes en 2017. Malgré cela, elle a affiché un chiffre d’affaires quasiment stable à 114,0 millions d’euros, contre 113,7 millions d’euros un an plus tôt. A périmètre et taux de change constants, il est même en progression de 1%. Elle doit cette bonne performance à la forte croissance enregistrée à l’international (+10,2%), tout particulièrement en Belgique (+32% dont 24% en organique) et à une forte croissance de l’activité Transformation Digitale.
Malgré les impacts en termes de charges générées par les actions menées, la rentabilité opérationnelle de 2017 est prévue en amélioration par rapport à l’exercice précédent. Micropole estime que ses actions auront par ailleurs un effet positif significatif sur la croissance et les marges du groupe dès 2018.
En parallèle, la société a décidé de relancer très activement une politique de croissance externe en se focalisant sur le Benelux et la Suisse, zones dans lesquelles elle est déjà implantée. L’activité à l’international, qui représente déjà 30% du chiffre d’affaires global, dispose selon elle d’un fort potentiel de croissance et de marge, et devrait continuer à progresser dans les années à venir.
« L’année 2017 a donc été marquée par une croissance tout à fait en ligne avec notre marché sur les activités Data et Digital de Micropole. Les autres éléments impactant le chiffre d’affaires sont le résultat d’actions volontaires de cessions ou de désinvestissements. Les nombreuses décisions prises au cours de l’année 2017, ayant conduit au renouvellement de près de la moitié des membres du Comex du groupe et à réorganiser les activités en France, visent à accélérer notre croissance, tout en restant en ligne avec notre stratégie de focalisation sur les marchés à haut potentiel. L’année 2018 démarre dans une dynamique tout à fait favorable. La conjugaison de ces différentes actions et la qualité de notre positionnement, vont nous permettre de poursuivre le développement du groupe et surtout de faire progresser notre niveau de marge en 2018 », commente Christian Poyau, président-directeur général de Micropole.