Alors que l’année scolaire touche à sa fin, LDLC tire un premier bilan positif de la première année d’existence de son école. À une exception près, il n’y pas eu de défection parmi les étudiants. « Le cursus imaginé par l’équipe pédagogique a démontré son efficacité, estime Olivier de la Clergerie, directeur général de LDLC. On mesure déjà les progrès des étudiants, leur compréhension de l’entreprise et de l’entreprenariat. Il y a une vraie adhésion de leur part. »

De fait, il y a eu peu d’ajustements par rapport au programme initial. Seules évolutions notables : un réaménagement des horaires et de la répartition des chapitres du pilier « Vie de l’entreprise » et le recours plus systématique que prévu – deux à trois fois par semaine – à des sessions de témoignages de professionnels qui permettent aux étudiants de découvrir la diversité des métiers du numériques et de se projeter dans leur future activité. Par exemple, ils ont pu se familiariser avec la rentabilité du marketing digital avec Florian Brunet Lecomte, fondateur des sociétés Femat et Swan’up ; l’entreprenariat dans la gastronomie avec Nathan Halouin créateur de MonsieurGourmand.com ; l’innovation par les objets connectés dans l’Equitation par Pauline Martin, ingénieur R&D de CWD Sellier ; ou le pneumatique et le digital avec Patrice Cochin, directeur de la transformation digitale du groupe Michelin

L’école commence en outre à bénéficier d’une certaine aura en externe, notamment de la part d’autres écoles et universités qui réfléchissent à la création de cursus communs, et de la part des entreprises, qui sont nombreuses à lui faire parvenir des propositions de stages. Parmi ces dernières : Nutrisens, Alptis, Géodis…

Pour rappel, LDLC a décidé de lancer un cursus de formation post bac en trois ans pour former une trentaine de jeunes par an – 25 en 2015 – à devenir de futurs porteurs de projets numériques. Des spécialistes du numérique capable d’exercer en tant que web marketers, trafic managers, développeurs de sites Web, animateurs de communauté, etc. soit en tant que salariés soit en tant qu’indépendants au service d’entreprises du numérique ou pas.

L’école s’active actuellement au recrutement de sa deuxième promotion. Et, bonne nouvelle, les candidatures seraient d’ores et déjà en augmentation par rapport à l’année dernière. En 2015, l’école avait reçu quelque trois cents marques d’intérêts, qui s’étaient traduites par une centaine de dossiers de candidatures.