Fin octobre, Econocom avait fait plonger son action en annonçant non seulement qu’il n’atteindrait pas son objectif de 100 millions d’euros de résultat opérationnel en 2014 mais qu’il n’atteindrait sans doute

même pas son résultat opérationnel de 2013 (89 M€ réévalué depuis à 93,2 M€). Finalement, le groupe de distribution et de services informatiques fait mieux que pire en affichant un résultat opérationnel de 95,3 M€, en croissance de 2,3%.

Conformément à ce qui avait été annoncé à titre préliminaire en janvier, le chiffre d’affaires ressort lui à 2,09 milliards d’euros, en croissance de 3% à périmètre constant (+18,4% avec le rachat d’Osiatis).

En revanche, le résultat net est en recul de 30% à 30,9 M€ (soit 1,47% du chiffre d’affaires). Un accès de faiblesse qui s’explique par la prise en compte de 24,9 M€ de charges de restructuration liées notamment au processus d’intégration d’Osiatis et à la mise en place de plans d’économies.

Avec des capitaux propres en progression à 280 millions d’euros et un niveau d’endettement net comptable de 106 millions d’euros, Econocom affiche un ratio d’endettement (gearing) de 38 %. Le groupe indique avoir investi plus de 100 M€ dans M€ en 2014 dans le développement de Digital Dimension, l’acquisition d’entreprises, le déploiement d’une société de refinancement interne pour accompagner les offres innovantes du groupe, et dans les outils de gestion interne.

Digital Dimension, qui a conduit les acquisitions de Rayonnance, ASP Serveur et Aragon e-RH au cours de l’exercice, a contribué à hauteur de 33 millions d’euros au chiffre d’affaires consolidé 2014 du groupe. Durant l’exercice, Econocom a également acquis Comiris (en plan de cession) et Hélis, qui renforcent ses capacités d’intégration d’infrastructures de visioconférence et de conseil en infrastructures critiques et réseaux.

La Direction du groupe Econocom anticipe une nouvelle année de croissance organique du chiffre d’affaires, une progression de son résultat opérationnel courant et de son résultat net par action. Ces prévisions sont « confortées par les premières tendances positives constatées sur le début de l’exercice 2015 », indique Econocom dans son communiqué. Econocom précise également qu’il poursuivra sa « politique d’acquisitions ciblées dans ses principaux secteurs stratégiques : sécurité, e-santé, e-éducation, conseil, applications mobiles et Internet ».