Elles sont aussi nombreuses à l’envisager. Le coût des investissements nécessaires pour s’équiper et la mauvaise qualité de la voix figurent toujours en tête des raisons qui empêchent son adoption.

 

Scholè Marketing a mené une enquête auprès de 1.600 entreprises françaises pour le compte de l’Observatoire de l’IP Convergence. Ses objectifs : connaître le taux de pénétration de la ToIP, évaluer sa notoriété et les intentions de migration des sociétés non encore équipées.

Il en ressort que 34% des entreprises sondées ont déjà fait ce choix et que 34% d’entre-elles envisagent de le faire, 27% de l’échantillon refusant au contraire toute migration. Plus étonnant, 44% des personnes interrogées ne savent pas de quoi il s’agit, un quart de celles-ci faisant de la ToIP comme monsieur Jourdain faisait de la prose : sans le savoir.

Si 100% des entreprises concernées utilisent l’IP pour véhiculer la voix, elles ne sont plus que 10% à s’en servir pour de l’audioconférence. La visioconférence (4%) et le couplage informatique/télécoms (7%) étant encore plus mal lotis. La télégestion/télésurveillance compte de son côté 15% d’adeptes, l’usage de numéros spéciaux ayant quant à lui conquis 18% des sondés.

Les freins à l’usage de la ToIP sont dans l’ordre, le coût de l’investissement (41% des personnes interrogées), la qualité de la communication (39%) et le manque d’information (28%).

Un quart des entreprises sondées sont équipées d’une ou plusieurs box. Un chiffre qui monte à 31% dans les TPE (- de 6 postes), soit 307 entreprises de l’échantillon, pour descendre à 12% dans les grands comptes (+ de 500 postes) qui sont au nombre de 165 dans le panel.