« Nouveaux modèles ! », le troisième livre blanc du Syntec Numérique consacré au cloud computing livre quelques bonnes recettes pour entrer dans les nuages avec la meilleure visibilité possible.

 

Syntec numérique en partenariat avec le CRIP (Club des responsables d’infrastructures et de production informatique) et l’Ae-scm (association pour la promotion des bonnes pratiques de sourcing) publie son troisième livre blanc consacré au cloud computing. Baptisé « Nouveaux modèles ! »,  il détaille les différents modèles économiques, les contrats, les relations clients-fournisseurs, l’organisation de la DSI, bref « tout ce qui change avec le cloud ».

Il s’attache également à éclaircir la jungle des propositions des fournisseurs. « Les offres cloud tendent à multiplier, à l’instar des pratiques de la téléphonie mobile, les unités d’oeuvre, options, forfaits, extensions, etc. Il devient difficile de comparer les offres SaaS/IaaS/ PaaS entre elles. », écrivent ses auteurs qui recommandent de privilégier des solutions avec un modèle de facturation articulé autour d’éléments fixes et permettant d’avoir un gain durable sur le couple Capex – Opex. Ils citent ainsi l’exemple d’un grand compte français du secteur de l’énergie qui vient de constater un écart de 1 à 3 entre les coûts nominaux proposés par « un grand fournisseur international d’IaaS » et le coût complet. Si la facturation par machine virtuelle paraissait alléchante, elle ne tenait pas compte pas des coûts élevés de transfert des données entre le client et ce fournisseur.

Un autre élément à prendre en considération dans le choix du prestataire est … la taille de son datacenter. « On a constaté qu’un centre de données composé de 100.000 serveurs affiche un coût total de possession (TCO) inférieur de… 80 % par rapport à celui d’un centre de données de 1.000 serveurs », écrivent nos auteurs. Selon eux, un prestataire international essayera de négocier avec les fournisseurs d’électricité locaux afin de réduire sa facture énergétique qui représente entre 15 et 20% du TCO. De plus, sa taille lui permettra d’obtenir d’importantes remises sur le matériel, de l’ordre de 30%. Enfin, l’adoption d’un modèle mutualisé réduira les coûts d’administration des applications et des serveurs facturés aux locataires.

L’ouvrage fourmille d’autres mises intéressantes. Il est ainsi conseillé d’identifier, côté fournisseur, un responsable unique des engagements, lequel devra afficher les accords qu’il pourrait tisser avec des sous-traitants afin d’éviter les « shadows contracts ».

Par ailleurs, il est conseillé au client d’indiquer ses exigences contractuelles dès l’appel d’offres et non les exprimer lors de la négociation finale, ces contraintes pouvant constituer un critère de choix important entre les soumissionnaires.