Le 14 mars sur le salon IT Partners, Channelnews a reçu Noël Minard, président du groupe Résadia. L’occasion pour ce dernier de mettre en avant le dynamisme de ses membres associés et de revenir sur les bénéfices de plus en plus déterminants qu’il y a, selon lui, à faire partie d’un groupement tel que Résadia. Retrouvez ci-dessous la synthèse écrite de cet entretien ainsi qu’une version vidéo.

Channelnews : Y a-t-il encore un intérêt pour un prestataire IT indépendant à rejoindre un groupement tel que Résadia ?

Noël Minard : C’est plus que jamais une opportunité car cela permet de répondre à un certain nombre de ses besoins. Cela lui permet d’abord d’améliorer sa couverture en s’appuyant sur les ressources des autres associés pour suivre les déploiements de ses clients sur les territoires où il n’est pas. Le groupe lui apporte du business en retour. Chez Résadia, les associés ont cette capacité à faire du business ensemble. C’est ce qui nous distingue des autres groupements. Nous sommes capables de prospecter, contracter et répondre à des appels d’offres à l’échelle nationale. On se rend compte que les services de l’Etat mais aussi les entreprises massifient de plus en plus leurs achats. Nous avons intérêt à nous regrouper pour leur apporter une couverture de services et une capacité d’intervention la plus large possible. Les grands comptes apprécient de travailler avec des réseaux comme le nôtre car nous leur offrons une véritable capillarité avec des équipes techniques réparties sur l’ensemble du territoire, capables de produire localement. Nous ne sommes pas juste un réseau d’agences commerciales.

Le groupement va aussi aider ses associés dans leur développement et leurs relations avec les partenaires constructeurs et éditeurs. La transformation digitale impose aux prestataires, quelle que soit leur taille, d’élaborer des offres et des services de plus en plus complexes, de type MSP, nécessitant de nombreuses expertises en amont : bureau d’étude, marketing, juridique… Le groupement va permettre de mutualiser cet effort. On ne parle plus de groupement d’achat comme il y a vingt ans. À l’époque, c’était la motivation numéro un pour rejoindre un groupement. Aujourd’hui, l’enjeu se situe dans notre capacité à construire en commun ces offres de type MSP en partenariat avec les grands fournisseurs IT tels que HPE, Microsoft, VMware, etc.

Enfin, l’effet groupe devient déterminant pour faire venir et fidéliser des talents. Il faut savoir les former, les faire grandir. En la matière, une organisation collective a du sens.

Channelnews : Comment se porte Résadia et où en est-il de son développement ?

Noël Minard : Nos entreprises sont plutôt en croissance qu’elles soient positionnées sur l’IT ou sur le secteur télécom. On a des marchés qui se portent bien, comme avec l’Ugap. On a des croissances qui sont situées entre 15 à 25% l’année dernière sur l’ensemble des sociétés de groupe, ce qui est assez considérable. Le groupement est constitué d’une trentaine de raisons sociales. Les derniers arrivés étant l’hébergeur One System à Lyon et le caribéen Catelsys, tous deux confirmés lors de la dernière générale à l’issue de leurs deux années de probation. Le groupement cherche encore à améliorer sa couverture dans certaines zones géographiques (Hauts-de-France, Sud-Ouest, Sud-Est et Ile-de-France), notamment sur l’activité IT (qui ne représente que 30% des revenus cumulés de l’ensemble des associés) et à compléter ses expertises.

Channelnews : Quel impact a eu votre sponsoring de la route du Rhum via le skipper Pierrick Tollemer ?

Noël Minard : Cela a été une très belle aventure. Cela a amélioré la notoriété de la marque. Mais cela a surtout eu un effet incroyable sur les collaborateurs et les clients. Cela a contribué à renforcer le sentiment d’appartenance des équipes au groupe. Il y a une fierté d’appartenance qui s’est forgée à cette occasion. Ça a été magique.