L’infrastructure d’Oracle a du mal à suivre le développement de l’offre cloud si l’on en croit l’éditeur. Ce dernier, fait donc savoir dans un communiqué qu’il va ouvrir 12 nouvelles régions géographiques dans le monde et accroître « la largeur et la profondeur » des services Oracle Cloud disponibles en Asie, en Europe et dans les Amériques. « Ainsi, précise l’éditeur dans un communiqué, Oracle conserve sa position de leader dans l’industrie en fournissant un portefeuille complet et intégré de services cloud (SaaS, PaaS et IaaS) et de nouveaux services de sécurité, de Blockchain et d’intelligence artificielle ». Avec la modestie qui lui est coutumière, le co-CEO de la société californienne, Mark Hurd, a tenu à ajouter son commentaire dans le document. « Le futur de l’IT est l’autonomie. Avec nos centres de données modernes et complémentaires, Oracle est parfaitement adapté à la fourniture des technologies les plus autonomes du monde. En poursuivant nos investissements, nos marges vont continuer à se développer, et avec l’expansion mondiale de nos datacenters nous sommes désormais capables d’aider nos clients à réduire leurs coûts en matière d’IT, d’atténuer les risques et d’affronter la concurrence comme ils ne l’ont jamais fait auparavant. »

Les 12 nouveaux centres de données seront situés en Asie (en Chine, en Inde, au Japon, en Arabie Saoudite, en Corée du Sud et à Singapour), en Europe (à Amsterdam et en Suisse) et en Amérique du Nord (deux au Canada et deux aux Etats-Unis pour les différentes opérations du ministère de la défense américain).

L’éditeur revendique un nombre croissant de clients Oracle Cloud, aussi bien parmi les entreprises du Global 2000, que parmi les PME, et ce dans 195 pays.