C’est la cinquième acquisition de Microsoft dans la cybersécurité en deux ans. Après CyberX, RiskIQ, ReFirm Labs et CloudKnox, le géant de Redmond s’offre Miburo, une start-up de détection des menaces en provenance de ’pays hostiles’ et contre les ‘opérations de renseignements étrangers’ en 16 langues.

La société fondée à New York en 2012 et présidée par Clint Watts, un ex-agent du FBI, sera intégrée au sein du département Customer Security and Trust de Microsoft.

« Avec l’acquisition de Miburo, nous poursuivons notre mission d’agir et de nous associer à d’autres acteurs des secteurs public et privé pour trouver des solutions à long terme qui empêcheront les adversaires étrangers de menacer les clients de ces secteurs […] », déclare Tom Burt, vice-président de Microsoft pour la sécurité des clients, dans un post de blog. « Travaillant en étroite collaboration avec le Microsoft Threat Intelligence Center, notre équipe d’analyse du contexte des menaces et nos scientifiques des données, les analystes de Miburo permettront à Microsoft d’étendre ses capacités de détection et d’analyse des menaces pour faire face aux nouvelles cyberattaques et faire la lumière sur la façon dont les acteurs étrangers utilisent les cyberattaques pour atteindre leurs objectifs. »

Cette transaction, dont le montant n’a pas été divulgué, a lieu dans un contexte de montée des attaques informatiques commanditées par des Etats. Au cours de la toute dernière édition du FIC (Forum International de la Cybercriminalité), le directeur général de l’Anssi, Guillaume Poupard, a insisté sur la tendance à une pression accrue de l’espionnage étatique.