Lors de la clôture de son exercice 2012, qui s’était soldé par un chiffre d’affaires stable par rapport à 2011, Micropole avait évoqué des indicateurs opérationnels mieux orientés pour le premier trimestre 2013.

Ce dernier éculé, on n’aperçoit toutefois pas de rebond significatif. En effet, le chiffre d’affaires affiche un recul de 4,3 % par rapport à la même période en 2012 pour s’établir à 29,1 millions d’euros. Si l’on prend comme référence le quatrième trimestre 2012, qui avait généré 32 millions d’euros de chiffre d’affaires, la baisse est même de 9%.

A périmètre et taux de change constants (exclusion faite de la société belge Velixis et du cabinet de conseil suisse Beryl acquis en 2012), le chiffre d’affaires organique du premier trimestre s’établit à 28,5 millions d’euros, en recul de 6,2%.

Micropole attribue la modestie des résultats actuels à un effet calendaire défavorable en France (-2 jours) et en Suisse (-3 jours), ses deux principaux marchés. A nombre de jours ouvrés constant, le chiffre d’affaires de la période aurait ainsi été stable par rapport au premier trimestre de l’année passée.

La SSII note par ailleurs au cours du trimestre écoulé une forte amélioration des taux d’occupation avec un effectif relativement stable par rapport à celui du dernier trimestre 2012. 

Un effectif qui devrait cependant croître dans les mois qui viennent. « Les indicateurs clés du groupe nous permettent de constater une dynamique positive avec comme conséquence mécanique la reprise de la croissance des effectifs sur la France », estime le PDG, Christian Poyau.

Ce dernier s’est fixé comme objectif prioritaire la restauration des marges de la SSII, « comme nombre d’entreprises du secteur, dans un contexte économique général toujours peu prévisible ».