La société mère de Facebook et Instagram prévoirait la plus grosse vague de licenciement de son histoire, depuis ses débuts en 2004, selon des sources anonymes entendues par le quotidien Wall Street Journal. Les chiffres exacts ne sont pas connus mais des milliers de personnes seraient concernées. On sait que Meta emploie à l’heure actuelle plus de 87.000 personnes et que l’un des investisseurs de Meta, Brad Gerstner, a envoyé une lettre ouverte à Mark Zuckerberg lui demandant de licencier 20% du personnel, en plus de réduire les dépenses liées aux métavers.
Dans le cadre de l’annonce récente de ses résultats financiers du troisième trimestre 2022, Meta prévoit de maintenir certaines équipes au même niveau et d’en réduire d’autres « en apportant des changements significatifs à tous les niveaux pour fonctionner plus efficacement ». Meta prévoit en tout cas de commencer l’année 2023 avec moins de personnes.
Comme beaucoup d’autres entreprises technologiques, la société a multiplié les embauches pendant la pandémie de Covid-19. En 2019, l’effectif de l’entreprise était de moitié ce qu’il est aujourd’hui.
Meta a connu un premier déclin de revenus au deuxième trimestre de cette année et le troisième trimestre a été pire. Parmi les multiples causes de cette baisse, elle cite les modifications apportées par Apple en matière de publicités, ce qui a pénalisé les réseaux financés par la publicité.
En un an, la société a perdu 73% de sa valeur boursière : elle ne vaut ‘que’ 236 milliards de dollars alors que sa capitalisation boursière atteignait auparavant les 1.000 milliards de dollars. Meta est récemment sortie du top 20 des plus grandes entreprises américaines.