novell_-_christophe_therrey_1.jpgLe chiffre d’affaires de l’éditeur pour Q3 a cru de 3% alors que l’activité Linux a augmenté de près de 30% et pèse pour 13% du CA. Poursuivant sur sa lancée, Novell mise sur la sécurisation des applications virtualisées.

 

Le groupe Novell a annoncé ses résutats pour le troisième trimestre. Il affiche 345 millions de dollars de chiffre d’affaires soit 3% de plus seulement que l’an passé, alors que dans le même temps la branche Open solutions affiche un chiffre d’affaires de 33 millions de dollars en hausse de 30% par rapport à l’an passé. Sur ces 33 millions de dollars, 31 proviennent de l’activité Linux qui représente aujourd’hui 13% du chiffre d’affaires de Novell.

 

Pour Christophe Therrey, directeur général de Novell France, le groupe récolte les fruits de sa stratégie de virtualisation. « Nous ne nous sommes pas contentés d’offrir des outils de virtualisation, mais nous avons aussi proposé des outils de gestion au sein des data center.  C’est ce qui tire la demande car dans ce cas de figure, les entreprises ont besoin d’outils interopérables, comme Linux ».

 

Autre atout des solutions Novell, le centre de support dont les membres, formés aux applications virtualisées, sont capables de détecter l’origine du problème, qu’il provienne de Linux ou de Windows. C’est peut-être l’une des raisons qui a récemment conduit Microsoft à renouveler son accord avec le groupe pour l’achat de 100 millions de dollars supplémentaires de certificats de support technique.Dans un contexte où, selon Novell, seuls 10% des serveurs dans le monde sont virtualisés, une croissance proche de 30% sur les applications Linux devrait assurer au groupe un revenu confortable.

 

« L’enjeu en matière de virtualisation, c’est la sécurité »

Pourtant, Christophe Therrey reste prudent. « L’enjeu majeur pour imposer la virtualisation aujourd’hui, c’est la sécurité. Les responsables informatiques s’inquiètent : comment sécurise-t-on une machine virtuelle, comment s’assure-t-on qu’elle ne soit pas la source d’une faille de sécurité ? Si nous parvenons à les rassurer, nous aurons une croissance à deux chiffres, mais dans le cas contraire, la tendance peut très bien se retourner ».

 

Pour l’année à venir, Novell table donc sur un deuxième grand axe de développement en marge de la virtualisation : la sécurité. Le groupe travaille déjà avec une dizaine de partenaires spécialisés dans ce domaine sur les cinquante que compte son réseau et espère recruter quelque vingt nouveaux intégrateurs pour développer son offre.