Les analystes financiers du cabinet William Blair estiment que Nutanix va être le premier bénéficiaire de l’acquisition de VMware par Broadcom. Le cabinet William Blair conseille des fonds de placement, des sociétés de conseil, des banques, des fonds de pension et des compagnies d’assurance.

« Broadcom s’empare directement des principaux comptes de VMware, augmente les prix, élimine les offres groupées de produits, les incitations et les enregistrements d’affaires traditionnels, supprime la possibilité de vendre des licences perpétuelles et relève le seuil d’admissibilité au programme de partenariat de Broadcom pour les quelque 50.000 VAR de VMware », résument les analystes. En conséquence, de plus en plus d’entreprises veulent désormais s’affranchir de leur dépendance à l’hyperviseur ESX de VMware, constatent-ils. Et de conclure : « La plateforme cloud (HCI) et l’hyperviseur AHV de Nutanix ont une marge de manœuvre de plusieurs années pour prendre des parts de marché à VMware ».

Après avoir interrogé plusieurs revendeurs à valeur ajoutée aux Etats-Unis, les analystes de la société William Blair en déduisent que la solution combinée UCS-Nutanix rencontre du succès. En ce début 2024, ils s’attendent à une « sur-perfomance » des ventes trimestrielles de Nutanix, en matière de virtualisation.

Pour rappel, l’an dernier, Cisco a abandonné son propre logiciel hyperconvergé, Hyperflex, en faveur de l’installation de la plateforme de Nutanix sur ses serveurs UCS. L’offre a été baptisée Cisco Compute Hyperconverged with Nutanix.

Le prix de l’action Nutanix a augmenté d’environ 6% cette semaine, suite à la publication de l’avis de William Blair.