Selon le classement du Carbon Disclo-sure Project, Cisco et Samsung figurent dans le peloton de tête des entreprises réduisant leur empreinte carbone. Dans le bas du classement on trouve France Télécom.

 

Chaque année, le Carbon Disclosure Project basé à Londres et financé par des grands groupes (notamment AXA), envoie un questionnaire auprès des 500 plus grandes entreprises dans le monde en termes de capitalisation boursière. Il s’agit de recenser les actions mises en œuvre par ces dernières pour réduire leur impact carbone. Pour la première fois depuis le lancement du projet en 2000, 51% d’entre elles ont déclaré avoir fixé des objectifs pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

 

Aux premières places du top 14 des plus vertueux ont trouve Bayer, BASF, HSBC, Wall Mart et Chevron. Cisco, 6ème, et Samsung, 14ème, étant les seules entreprises NTIC à figurer dans ce classement avec respectivement des notes de 88 sur 100 et 87 sur 100. HP avec 86 points, Siemens (85) et EMC (82) s’en tirent eux-aussi très bien. Un autre classement tient compte quant à lui des efforts réalisés par les entreprises depuis l’enquête précédente pour réduire leur production de carbone. On y trouve à nouveau Cisco et EMC, plus Accenture et Nokia. Notons que Microsoft (70) et surtout IBM (77) ne s’en sortent pas trop mal.

Voilà pour les premiers de la classe. Bien entendu, le rapport pointe du doigt les mauvais élèves. Parmi ceux-ci ont trouve Oracle (35 points) et les opérateurs télécoms, ces derniers se singularisant par un taux de réponse à l’enquête plus bas que la moyenne (67% contre 82%) et par la médiocrité de leurs résultats. A l’exception d’un KPN (73 sur 100) et d’un Telia Sonera (71), les autres ne franchissent pas la barre des 70 points. L’un d’entre eux se distingue tout particulièrement : France Télécom. Notre opérateur historique n’obtient en effet que 49 points.

« Difficile de justifier des investissements pour sauver le climat alors que la réduction des coûts figure en tête de l’agenda de leurs dirigeants », lâchent les auteurs de l’étude qui se font fort de rappeler que les nouvelles technologies en général et les opérateurs en particulier ont un rôle à jouer dans la lutte contre les changements climatiques.