Le greenwashing bat son plein quand on apprend que « Lenovo lance son nouveau service de conseil en développement durable pour aider les organisations à intégrer le développement durable dans leurs activités commerciales et à atteindre leurs objectifs environnementaux ».

« Chez Lenovo, notre ambition est d’aider toute organisation désireuse de fonctionner de manière plus durable, qu’elle débute ou qu’elle envisage la phase suivante. Les services de conseil en développement durable de Lenovo s’appuient sur notre vaste réseau de solutions et peuvent résoudre des problèmes à n’importe quelle échelle », déclare Matt Codrington, directeur général de Lenovo en Australie et Nouvelle Zélande, dans un communiqué de presse.

Et de citer le service de compensation de CO2 du fabricant chinois de PC en indiquant qu’il a permis de compenser plus d’un million de tonnes de carbone, le service de récupération des actifs de Lenovo en fin de vie ainsi qu’un « tableau de bord de durabilité », « tout en fournissant davantage de produits et de services à nos clients et partenaires ».

Réfléchissons deux minutes : « davantage de produits et de services », c’est davantage de pollution et d’émissions de CO2. Une tonne de CO2 émise ne disparaît pas parce que l’on finance des projets à impact positif ou la plantation d’arbres. L’Onu Environnement rappelle « l’illusion dangereuse d’un ‘correctif’ qui permettrait à nos émissions énormes de continuer à croître ». Ainsi, la communication de Lenovo ferait mieux de parler de service de contribution plutôt que de compensation.

Pour en savoir plus au sujet de la contribution, Carbone 4 a publié un référentiel de contribution à la neutralité carbone. Les grands principes en sont décrits ici.