Selon le Wall-Street journal, Big Blue devrait se séparer de 5.000 personnes aux États-Unis et délocaliser leur emploi en Inde. Le constructeur confirme des licenciements mais n’en dit pas plus.

 

Alors que la perspective d’un rachat de Sun par IBM prend chaque jour un peu plus corps, ce dernier s’apprête à se séparer de 5.000 personnes aux États-Unis affirme le Wall Street Journal.

Se basant sur des informations internes, le quotidien économique précise qu’une grande partie de ses emplois seraient en fait délocalisés en Inde, où Big Blue pourrait d’ailleurs faire l’acquisition de Satyam. En 2007 IBM reconnaissait employer 74.000 personnes dans ce pays.

 

Aujourd’hui, la société préfère ne plus donner de chiffres. Pas plus qu’elle ne tient à confirmer le nombre de licenciements prévus. Elle se contente de rappeler qu’elle souhaite réduire ses charges de 300 millions à 400 millions de dollars cette année, de préférence au cours du 1er semestre. Et qu’elle va directement avertir les personnes concernées.

 

La branche Global Services touchée

 

Dans un note interne, elle a récemment admis que 2.000 personnes seraient « invitées à participer aux réductions d’emplois ».
D’après Alliance@IBM, le syndicat maison, au moins 4.000 suppressions d’emplois seraient prévues dans la branche services, IBM Global Services.

Au mois de janvier, l’entreprise avait déjà envoyé des lettres de licenciements à près de 4.600 collaborateurs œuvrant essentiellement dans les secteurs du logiciel et de la vente. Elle avait également proposé à certains de ses employés de s’installer dans les pays émergents avec un contrat local. Selon un porte-parole de la société, des dizaines de personnes auraient donné leur accord. Il s’agit pour l’essentiel de collaborateurs originaires des pays concernés.

 

Pour justifier ces « plans sociaux » l’entreprise évoque bien sûr la mauvaise santé de l’économie américaine et la perte de contrats qui en découle. En parallèle à ces suppressions de postes, IBM a gonflé ses effectifs dans les pays du BRIC (Brésil, Russie, Inde et Chine). Lesquels seraient passés de 98.000 personnes en 2007 à près de 113.000 personnes actuellement selon certaines sources.