Après une bataille juridique de 6 ans, en octobre dernier un tribunal texan condamnait Quanta Storage à verser 176 millions de dollars de dommages et intérêts à HP Inc, pour avoir, dans le cadre d’une entente avec d’autres constructeurs, gonflé illégalement le prix de vente des lecteurs de disques optiques (CD-ROM, CD-R / RW, Blu-ray et DVD). Les autres entreprises concernées – Toshiba, Samsung, Sony, NEC, Panasonic et TEAC – avaient consenti à dédommager la firme de Palo Alto dans le cadre d’accords à l’amiable tenus secrets, seul le Taïwanais avait refusé ce type de transaction et porté l’affaire devant les tribunaux. Mal lui en a donc pris. Après le jugement, HP avait souhaité que la somme qui lui était attribuée soit triplée afin d’envoyer un message aux fournisseurs étrangers pour qu’ils respectent les règles commerciales en vigueur aux États-Unis.

Vendredi dernier, le juge lui a donné en partie raison et porté le montant des dommages et intérêts à 438,65 millions de dollars. Interrogé par nos confrères de The Register, Quanta Storage a refusé de s’exprimer. « HP espère que ce jugement enverra un message puissant aux fournisseurs du monde entier qu’il y a des conséquences importantes lorsque vous violez les lois antitrust américaines », a de son côté indiqué à Bloomberg l’avocat du constructeur californien, Alex Roberts.

On notera que le prix imposé par Quanta Storage a été répercuté sur le prix payé par le client, lequel a finalement peu de chance d’être remboursé de la différence.