Les actions de FireEye ont grimpé jusqu’à 11% pour se stabiliser ensuite à +4,77% après que des sources eurent déclaré à Business Insider que la société de cybersécurité faisait appel à Goldman Sachs pour trouver lui un acheteur. FireEye considère que les acquéreurs les plus probables sont des sociétés de capital-investissement. Toutefois les négociations n’en sont qu’à leurs débuts et il n’y a aucune certitude qu’elles aboutissent ont indiqué ces sources.

Malgré la progression du titre, celui-ci a perdu environ 30% de sa valeur depuis l’introduction en bourse de l’entreprise en septembre 2013. Il est vrai que depuis lors la société n’a jamais dégagé de bénéfices. En 2018, les pertes s’élevaient à 243 millions de dollars pour un chiffre d’affaires de 831 millions de dollars. Au cours du deuxième trimestre, elle a encore perdu un peu plus de 67 millions de dollars. Sa valorisation est d’un peu moins de 3 milliards de dollars, bien loin des sommets atteints par ses principaux concurrents.

Ce n’est pas la première fois que l’on évoque une vente de FireEye. En 2016, Symantec souhaitait racheter la société. Les négociations ont toutefois été rompues, les deux entreprises ne parvenant pas à se mettre d’accord sur le prix. Symantec, était prêt à débourser 16 dollars par action, un prix que FireEye jugeait insuffisant.  Selon Bloomberg, la firme de Milpitas évaluait alors sa valeur à au moins 30 dollars par action. Un autre acquéreur potentiel aurait essuyé le même refus.

Est-ce pour rendre la mariée plus séduisante ? Toujours est-il que la firme de Milpitas (Californie) a engagé une restructuration afin notamment de réunir dans une même organisation ses services professionnels Mandiant, ses offres Threath Intelligence et Managed Defense ainsi que ses plateformes Helix et Verodin.