Créé en 1972, L’ATP (Association of Tennis Professionals) s’est donné comme objectif d’organiser le tennis professionnel. Infosys enrichit la méthode de classement utilisée depuis lors.
Après un moment de flottement où pouvait se côtoyer professionnels et amateurs (vrais et faux), le tennis a donc fait son aggiornamento sous l’impulsion de plusieurs anciens champions qui créent l’Association of Tennis Professionals en définissant les règles du tennis professionnels (certains diront moderne) avec la création de ce qui est connu aujourd’hui de l’ATP World Tour et le système de classement mis au point Jack Kramer. Ce système[1] est assez compliqué mais relativement quand on le compare à un projet de big data. Grosso modo, le classement ATP s’établit sur les 52 dernières semaines et prend en compte les résultats des joueurs du circuit aux tournois retenus dont ceux du Grand Chelem (Australie, Wimbledon, Flushing Meadow et Roland-Garros) en attribuant un nombre de points à chacune de leur performance.
Depuis sa création, ce classement n’a pas beaucoup évolué. Infosys et l’ATP World Tour ont mis en place un système d’analyse statistique, ATP Stats LEADERBOARDS. Ce système ne changera pas le classement actuel des joueurs mais est destiné à donner plus de données et d’analyser les performances des joueurs de l’ATP à travers trois catégories : le service, le renvoi et le jeu sous pression. Après avoir expérimenté ce système, Infosys le met pleinement en œuvre à l’occasion du tournoi de Roland Garros 2016 qui se tient actuellement à la Porte d’Auteuil.
Cette forme d’examen des performances permet une analyse statistique précise de chaque joueur sur ces trois catégories et selon plusieurs critères tels que :
– La surface de terrain (terre battue, surface rapide ou gazon) ;
– Année complète de tournoi ;
– Les 52 dernières semaines de compétition ;
– Analyse globale de la carrière des joueurs.
Le projet s’appuie sur la plate-forme open source analytics d’Infosys (Infosys Information platform) et collecte des quantités considérables de données match après match. Il prend en compte différentes métriques comme le nombre de doubles fautes ou d’aces, le pourcentage de point gagnés sur le service adverse, le nombre de points de breaks concrétisés…
Ainsi et à titre d’exemple, sur les 52 dernières semaines et en surface de jeu sur l’herbe, le français Nicolas Mahut arrive en tête du classement en jeu sous pression, suivi d’Andy Murray et de Roger Federer (qui a déclaré forfait pour l’édition 2016). Sur la même surface de jeu, cette fois-ci en service, c’est le croate Ivo Karlovic qui arrive en tête, suivi de Jo-Wilfried Tsonga et de John Isner.
Introduite lors de l’O2 ATP World Tour de Londres en novembre dernier, cette méthode est destiné à aider les entraineurs en vue d’améliorer les performances de leurs joueurs.
Accenture : le tournoi des 6 Nations au filtre de la réalité virtuelle
A l’occasion du dernier tournoi des 6 Nations (RBS 6 Nations 2016), Accenture a mis au point un prototype de réalité virtuelle afin de démontrer le potentiel de la technologie pour les amateurs de rugby ainsi que ses applications possibles dans d’autres domaines.
Développé par l’équipe d’Accenture à partir d’un casque de réalité virtuelle et d’un kit de développement beta, ce prototype permet aux utilisateurs d’être en complète immersion dans l’univers du rugby, en intégrant le réel dans la réalité virtuelle. A l’aide d’images scannées, les fans seront plongés dans une reproduction exacte du lieu où se tiendra la compétition. Ils pourront ainsi se rendre dans les vestiaires et explorer cet environnement de manière interactive avant de se diriger vers le tunnel d’accès au stade. En haut des escaliers, l’utilisateur a pu se retrouver au centre d’un stade virtuel accueilli par Ben Kay, vainqueur de la Coupe du Monde de Rugby et membre de l’équipe d’analyse d’Accenture pour le tournoi 2016.
Ben Kay proposera alors à l’utilisateur une visite virtuelle du stade, ainsi qu’une analyse des matchs du tournoi RBS 6 Nations qui s’affichera sur un écran géant à l’intérieur de la démo. Ben Kay apparaîtra à côté des tableaux de visualisation des données des matchs, permettant ainsi aux participants de mieux comprendre les séquences de jeu et les tendances de la compétition.
Ce concept consistant à afficher des tableaux de visualisation dans un environnement de réalité virtuelle pourrait également être appliqué au monde de l’entreprise et soutenir un éventail d’activités allant des opérations internes à la formation du personnel, en passant par la mise en place de nouvelles expériences client
Partenaire technologique officiel du Tournoi RBS 6 Nations pour la cinquième année consécutive, Accenture prend en charge l’exploitation de l’application RBS 6 Nations et les analyses de match.
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