Le fonds LFPI devait venir muscler sur cinq ans le projet de build up de la société de distribution et de services d’impression parisienne. Mais le 13 mars, jour prévu pour l’officialisation de son entrée au capital de Document Store, LFPI a préféré renoncer. Le fonds a fait jouer la clause MAC (Material Adverse Change) qui permet à un investisseur d’invoquer un changement significatif défavorable des conditions de marché pour se désengager d’une opération.

Les associés de Document Store avaient accepté de céder le contrôle de leur entreprise en décembre dernier sur la base d’une valorisation de l’ordre de 70 M€, soit neuf fois son résultat d’exploitation (et une fois son chiffre d’affaires annuel). Les fonds apportés dans le cadre de cette transaction devaient permettre à la société de poursuivre la stratégie de croissance externe entamée il y a deux ans. En 2018, elle avait déjà racheté son homologue Optima et, en 2019, le spécialiste de la numérisation d’archives AbilDoc. Plusieurs autres dossiers étaient à l’étude dont un, ficelé, qui n’attendait plus que le financement.

Du côté de Document Store, on assure que cette prise de participation n’était pas vitale et que la société, parfaitement viable, va poursuivre les discussions avec ses sociétés cibles dans l’attente que d’autres solutions de financement se dessinent.