Après plusieurs tentatives infructueuses, Jean-Rémy Pichon, co-fondateur et actionnaire majoritaire de D.Fi, est parvenu à céder ses parts. D’après nos informations, c’est Thomas Meunier, jusque-là directeur des opérations qui prend sa suite à la présidence de la société. Mais s’il monte au capital (soutenu par une banque spécialisée dans les titres non cotés), il se contenterait d’environ 30% des parts.

À ses côtés, entre un nouvel investisseur, Olivier Raulin, qui a fait toute sa carrière dans le secteur du retail. Il a notamment assuré la direction administrative et financière de Nocibé entre 2011 et 2015 et la vice-présidence finance de Toys R’Us France en management de transition entre novembre 2018 et octobre 2019. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette dernière mission qu’il a rencontré Thomas Meunier. Il occupera dorénavant la fonction de directeur général au sein de D.Fi.

BNP Paribas, actionnaire historique, remettrait de l’argent.

Entrent également au capital, en tant que minoritaires : Jamal Mekhaemar, qui occupe la direction technique de l’entreprise, David Chaput, directeur commercial groupe, et Patrice Besnard, directeur des acquisitions.

En parallèle, un plan de réduction des effectifs a été impulsé qui devrait conduire à la fermeture de l’agende Lyon et à une réduction des effectifs commerciaux à Meudon.

Au 31 mars 2019 (dernier exercice connu), la société a publié un chiffre d’affaires de 63,5 M€ et un résultat net de -274 K€. L’exercice clos en mars 2020 serait en revanche bénéficiaire (de 500 K€).

Il ne nous a pas été possible de joindre la direction de D.Fi avant la publication de ces informations.

Rectificatif du lundi 26 octobre : Bpifrance nous écrit que, contrairement à ce que nous écrivions initialement, la banque n’a pas pris de participation au capital de D.Fi.