Commvault a une mauvaise image de marque : ses produits sont considérés comme complexes. C’est un obstacle difficile à franchir pour les revendeurs. C’est ce qu’a reconnu le CEO du spécialiste de la résilience des données, Sanjay Mirchandani (photo), qui a profité de Commvault Go, la grand-messe de la société qui s’est déroulée la semaine dernière à Denver dans le Colorado pour tordre le cou à ce qu’il considère comme un mythe. Il a notamment expliqué qu’un travail sophistiqué avait été réalisé pour améliorer la fonctionnalité et l’expérience utilisateur des produits.

Cela n’a toutefois pas totalement satisfait l’ensemble des revendeurs si l’on en croit ChannelPro. « Sanjay a mentionné hier dans son discours aux partenaires qu’il réfutait ce mythe selon lequel Commvault est complexe », a expliqué à nos confrères un architecte solution du fournisseur de services IT britannique Softcat. « J’ajouterais à cela que Commvault est complexe et coûteux », a-t-il ajouté expliquant que le prix élevé faisait également partie du mythe.  C’est du moins la première chose qu’il entend lorsqu’il rencontre un client. Il a expliqué qu’il avait ses propres arguments pour réfuter de tels propos mais que la société devait aider ses revendeurs en leur fournissant un argumentaire solide.

Commvault a connu des changements de direction majeurs depuis le début de l’année. Sanjay Mirchandani a remplacé l’ancien CEO, Bob Hammer, qui a dirigé la société pendant plus de 20 ans. En outre, la direction Channel et Alliances mondiales a depuis la semaine dernière un nouveau titulaire en la personne de Mercer Rowe, un ex-VMware et ex-IBM Watson. L’entreprise s’est également dotée d’un conseiller stratégique pour la commercialisation en recrutant Edison Peres, un ancien responsable de la distribution chez Cisco.

Sanjay Mirchandani a expliqué à Denver que sa société avait entendu les commentaires de ses partenaires, indiquant que l’image de complexité s’appliquait au « vieux Commvault » mais que le « nouveau Commvault » était simple à utiliser.

Commentant ces propos, le CEO du MSP anglais Orium, Chris Kiaie, a expliqué à nos confrères qu’un produit comme Metallic, présenté la semaine dernière, offrait un modèle de tarification simplifié permettant de contrer les connotations négatives.

Parlant pour leur chapelle, plusieurs représentants de CoolSpirit, un partenaire Platinum de Commvault, on quant à eux suggéré que pour résoudre le problème de la mauvaise image de marque, l’éditeur devait se concentrer sur les partenaires les plus spécialisés. Ainsi, plutôt que de vendre ses produits par l’intermédiaire de n’importe quel partenaire, il devait travailler avec un pool plus restreint de partenaires dotés d’une grande expertise.