L’exercice 2021-2022 clos fin avril a été conforme aux attentes pour Cheops Technology. Le chiffre d’affaires France a progressé de 8,2% à 128,4 M€ de chiffre d’affaires. Un résultat obtenu « dans un contexte opérationnel plus complexe, où la pénurie des matériels est venue légèrement impacter l’activité et où la période post-Covid a vu certains postes de dépenses de la société retrouver leur niveau normatif d’avant crise sanitaire », est-il précisé dans un communiqué. En revanche, le résultat d’exploitation est en léger recul (-2,7%) à 9,04 M€.
Avec sa filiale suisse DFI Service acquise en novembre 2020, qui est sur la même dynamique de croissance (+9%), le groupe atteint 137,3 M€ de chiffre d’affaires consolidé et 8,8 M€ de résultat d’exploitation consolidé. Le résultat net part du groupe s’établit à 6,56 M€.
Cheops Technology souligne dans son communiqué que le Cloud computing continue de s’imposer comme le premier vecteur de sa croissance, avec une hausse de plus de 11%, mais que la croissance du chiffre d’affaires s’explique par la bonne tenue de l’ensemble de ses activités, en l’occurrence celles de ses divisions infrastructures – son métier historique –, réseaux, sécurité & communications unifiées et modernisation technologique (qui abrite son activité d’édition de solution de migration de bases de données). Cheops note au passage une accélération des revenus récurrents au sein de sa division infrastructures grâce à la multiplication des contrats facturés sous forme de service (offres HPE Greenlake et Dell Apex).
Le groupe ne dévoile pas de prévisions pour son exercice 2022-2023 mais note qu’avec une hausse de 10% de son chiffre d’affaires sur les cinq premiers mois, il s’inscrit dans la même dynamique que celle de l’exercice 2021-2022. Il confirme par ailleurs le lancement imminent de son offre de messagerie souveraine et respectueuse de la confidentialité des données Mail in France.
Enfin, malgré l’échec de son projet de cession à des fonds d’investissement cet été, Cheops se voit toujours en consolidateur du marché. Le groupe se dit ouvert « à toutes les opportunités de croissance externe qui pourraient se présenter, afin d’étoffer […] ses domaines d’expertises […]. Il précise qu’il étudiera particulièrement les sociétés ayant une activité autour du Cloud public.