Selon une étude d’Ivanti menée auprès de 16.200 dirigeant·e·s et collaborateur·rice·s, l’intelligence artificielle générative creuse un fossé entre directions et salarié·e·s.

36% des équipes IT sont très inquiètes à la perspective que des outils d’IA ne fassent disparaitre leurs emplois dans les cinq prochaines années. Aussi estiment-elles que l’IA renforce le stress sur leur lieu de travail plutôt que de l’atténuer. Cette proportion est 17% plus importante que chez les autres employé·e·s de bureau.

Ainsi, l’IA et l’automatisation sont loin d’être des priorités (11% et 8%) des DSI, comparées à la cybersécurité (47%), l’état de l’infrastructure IT (42%) et la transition vers le cloud (30%).

« Bien des dirigeants d’entreprises sont pressés d’adopter l’IA mais les employés restent sur leur garde », déclare Srinivas Mukkamala, directeur produits chez Ivanti, dans un communiqué. 56% des collaborateur·rice·s estiment que l’IA générative profitera davantage à l’employeur qu’au personnel. 7% seulement y voient des avantages pour les collaborateur·rice·s.

Selon Jeff Abbott, le PDG d’Ivanti, le sujet ne doit pas rester tabou dans l’entreprise. « Les directions doivent communiquer plus clairement leur stratégie en matière d’IA, l’impact prévu sur la productivité du personnel et sur les progressions de carrière », renchérit Srinivas Mukkamala.