IBM dévoile la nouvelle génération des mainframes z13 et démontre ainsi qu’il ne se désengage pas de la fabrication de ces serveurs qui génèrent une activité toujours aussi importante.

Le z13 est le résultat de 1 milliard d’investissement, 5 ans de recherche et développement, s’appuie sur le dépôt de plus de 500 brevets et le travail en collaboration avec une soixantaine de clients. Ce nouveau serveur offre une capacité de traitement de 2,5 milliards de transactions par jour, l’équivalent de 100 Cybermonday[i]. Le z13 est le premier système a intégré un système de chiffrement temps réel de toutes les transactions avec les mobiles ainsi que des capacités d’analytics permettant par exemple de détecter en temps réel des fraudes sur 100% des transactions.

Le z13 est présenté par IBM comme le système « le plus puissant et le plus sécurisé jamais construit ». Il supporte jusqu’à 141 unité centré centrales – il utilise un processeur conçu spécialement par IBM – 10 To de mémoire vive et jusqu’à 8000 serveurs virtuels. Avec un maximum de 5 GHz, la vitesse d’horloge est moins élevé que le microprocesseur utilisé dans le modèle précédent z12 mais utilise certaines fonctionnalités permettant de compenser notamment 8 cœurs au lieu de 6 comme précédemment et est fabriqué avec 22 nanomètres. Ce processeur est le premier de cette famille à intégrer le multi-theading simultané (simultaneous multi-threading ou SMT) permettant d’exécuter deux instructions en parallèle à chaque cycle d’horloge. Cette fonctionnalité existe depuis longtemps sur les microprocesseurs x86 mais n’existait pas pour les processeurs des serveurs z parce que le système d’exploitation zOS n’était pas écrit pour en tirer parti. Le z13 supporte également la fonctionnalité SIMD (single instruction, multiple data), une technologie de Parallélisation également offerte par les processeurs x86. Le traitement analytics bénéficie d’un module d’accélération DB2 BLU for Linux (une technologie de type in-memory).

Parmi les autres fonctionnalités notables, le z13 inclut une connectivité plus fiable, des coprocesseurs de compression et de chiffrement de données pur chaque unité centrale. Il supporte de nombreux systèmes d’exploitation

IBM ne donne pas d’indications de prix pour cette nouvelle génération de serveurs d’autant plus qu’on est assez loin d’une tarification catalogue.… Lire la suite sur InformatiqueNews

Egalement sur InformatiqueNews :

2015, l’année du Wi-Fi haute débit, alias WiGig

Les prédictions de Deloitte en une infographie