On s’y attendait un peu. Dell Technologies, qui vient de mettre la main sur EMC, envisage de supprimer entre 2.000 et 3.000 emplois. C’est ce qu’a indiqué à Bloomberg une personne proche du dossier mais souhaitant conserver l’anonymat. Les départs prévus avant la fin de l’année se dérouleront essentiellement aux Etats-Unis et concerneront la logistique, l’administration et, dans une moindre mesure, le marketing.

Dell souhaite réduire ses coûts d’environ 1,7 milliard de dollars au cours des 18 mois suivant la fusion a expliqué la source interne.

Interrogé par nos confrères un porte-parole de Dell, Dave Farmer, a admis dans un email qu’il y aurait des licenciements sans toutefois en préciser l’ampleur. «Comme il est courant dans des opérations de cette envergure, il y aura des chevauchements qu’il faudra traiter, ce qui débouchera sur certaines réductions d’emplois. Nous ferons tout ce qui est possible afin de minimiser l’impact sur l’emploi. Nous pensons que les gains en matière de revenus l’emporteront sur les réductions de coûts, et la croissance du chiffre d’affaires entraîne la croissance de l’emploi.»

S’exprimant à l’occasion de la proclamation de la fusion le 7 septembre dernier, Michael Dell avait lui aussi laissé entendre qu’il y aurait des suppressions de postes. «Il y a des chevauchements de fonctions et ce genre de choses. Ce n’est pas le plus important mais c’est la réalité.» Il avait toutefois refusé de fournir des estimations précises.