La commission américaine des échanges et de la sécurité (SEC) somme VMware de payer une amende de 8 millions de dollars pour avoir caché aux investisseur·se·s un ralentissement de ses ventes.

Selon la SEC, le géant de la virtualisation a joué sur la gestion de son carnet de commandes en repoussant des dates de livraison de produits afin d’éviter un décalage par rapport aux prévisions de résultats financiers de la société.

Ceci n’a rien de nouveau. D’après le gendarme américain de la Bourse, VMware aurait commencé cette pratique déloyale dès 2019, alors que la société était détenue majoritairement par Dell Technologies.

L’enquête de la SEC accuse VMware d’avoir enfreint les dispositions antitrust du Securities Act de 1993 et les dispositions relatives à la communication d’informations de la législation fédérale sur les valeurs mobilières. Le directeur associé de la Division of Enforcement de l’agence fédérale, Mark Cave, constate que « VMware a privé les investisseurs d’informations importantes sur ses performances financières. Une telle conduite est incompatible avec les obligations de divulgation d’un émetteur en vertu des lois fédérales sur les valeurs mobilières ».

De son côté, VMware déclare avoir accepté de payer l’amende sans pour autant admettre de faute de sa part : « VMware estime que cet accord est la meilleure solution pour l’entreprise et continue de s’engager à opérer avec le plus haut niveau d’intégrité, y compris en ce qui concerne ses documents publics et ses communications avec les investisseurs. »