VMware vient de présenter le successeur de Virtual Infrastructure 3. VSphere 4, dont la première livraison est attendue en juin, étend la notion de virtualisation à l’ensemble du réseau ainsi qu’au stockage.

 

Une équipe de près de 1.000 ingénieurs et 3 années de labeur ont été nécessaires pour développer VSphere 4, la nouvelle plate-forme de VMware qui succède à Virtual Infrastructure 3. Le produit concurrent d’Hyper-V et de XenSource est particulièrement ouvert puisqu’il accepte une foultitude de systèmes d’exploitation (Windows, Debian, Solaris, Ubuntu, SLES, FreeBSD…). « On ne souhaite pas cantonner nos clients à tel serveur, tel système de stockage ou tel système d’exploitation », a expliqué Lionel Cavallière, manager produit centres de données à l’occasion d’une conférence de presse.

Ce qui distingue cependant VSphere 4 de son prédécesseur c’est qu’il étend la notion de virtualisation au stockage avec la fonction vStorage et au réseau avec le module vNetworks. « L’OS du cloud » , comme le qualifie Lionel Cavallière devrait faire son apparition sur le marché en juin – du moins certaines fonctionnalités – avec pour mission de réduire les coûts d’entretien de l’existant de moitié. Et accessoirement de diminuer la facture énergétique de quelque 20%.